Saturday, August 14, 2010

Une haleine de baleine


Quand on mange de la baleine, on rotte longtemps après. :)

Ça a commencé par un long mais agréable vol vers l'Islande. On est arrivé à Keflavik vers minuit et après avoir roulé une cinquantaine de minutes dans le nowhere, on est arrivé dans le nowhere, au terminal de bus de Reykjavik. À 1h du matin, quand on a pas l'adresse de l'hotel et qu'on marche avec le sac sur le dos, Reykjavik n'est pas une ville charmante. Surtout qu'elle est complètement déserte à cette heure. On trouve ça bizarre pour une ville supposément 'de party' ou les gens commencent a sortir a minuit, se battent, cassent des bouteilles dans la rue et vomissent partout jusqu'a 7 heures du matin, mais là, notre tête est ailleurs.

On a finalement trouvé l'hotel (Ipod + Wifi = yé!).

Le lendemain, un peu affectés par le décalage mais contents d'explorer la ville, nous avons marché de long en large pour découvrir Reykjavik. C'est une ville sympathique mais moins pittoresque que ce à quoi je m'attendais. Il y a beaucoup de voitures et les automobilistes ne sont pas très courtois. La ville est aussi assez étendue mais les attractions sont à distances raisonnables.

Après notre premier dejeuner Islandais, on a fait un petit tour à pied (gratuit avec MyReykjavik!) avec un guide islandais super sympathique (Öli) et son ami géant. Le gars est un gros Viking de 7 pieds avec une face de Tröll. On a pu apprendre plein de choses sur l'Islande et Reykjavik. Entre autre que l'Islande a participé à la guerre en Irak mais n'a pas d'armée, que c'est le premier pays ou la chef du gouvernement est ouvertement gai et que le maire de la ville est un acteur-humoriste qui a gagné les élections municipales avec un parti nommé "The best party" et des promesses électorales bidons.

Tout est possible en Islande.

Il nous a aussi parlé de la crise économique qui a durement frappé le pays en 2008. Ça a fait passer le taux de chômage de 1% (!!) à 8% et la valeur de la devise a chuté de presque les deux tiers. La faillite des banques islandaises est la 3ieme plus grande faillite qu'a jamais connu le monde.

Apres la tournee avec Öli, on est allé manger un Hot-Dog (certainement le met national!) au populaire "Bæjarins bestu". Ce nom veut littéralement dire "le meilleur de la ville". C'est vrai qu'il est bon! Avec un genre de moutarde forte, une sauce brune bizarre, des onions et une substance inconnue frite et croquante, ça n'a rien a voir avec le gout de nos Hot-Dogs, mais ça bouche un coin.

Suite à la visite de l'impressionnante Cathédral Hallgrímskirkja ou on trouve une statue de Leif Ericsson, le Viking qui a navigué jusqu'en Amerique au 10ieme siecle, on s'est dirigé vers le resto Sea Baron ou on mange les meilleurs fruits de mer et poissons de la ville.

C'est là que j'ai mangé de la baleine. Chez Sea Baron, tout est vendu en brochette. Brochette de patate, brochette de crevette, brochette de pétoncles, brochette de baleine.

J'ai donc pris une brochette de baleine, qui, pas cuite, ressemble beaucoup à une brochette de boeuf. Une fois cuite, ça ressemble aussi beaucoup à une brochette de boeuf. Les gros morceaux de viande ont la texture du boeuf, la dureté du boeuf et la couleur du boeuf. Mais une fois dans la bouche, on sait que ce n'est pas du boeuf.

C'est du boeuf qui goute le poisson!!!

C'est assez bizarre comme gout, surtout que je n'aime pas le poisson, mais je devais essayer et je me suis quand même forcé pour en manger les trois quarts.

En plus d'être bizarre, c'est dur à digérer pis tu rottes la baleine longtemps après. Pas cool.

1 comment:

Unknown said...

Realy cool storytelling. Nice trip indeed